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Tournage d’un court-métrage de fiction complété durant une résidence créative à Rimouski !
En août 2024, Paraloeil a eu l’immense plaisir de recevoir le cinéaste montréalais Renaud Ouimet, récipiendaire du prix du jury de la compétition de courts-métrages du festival Vues du Québec, à Florac, pour son film Le bon souffle.
Renaud a profité de cette résidence pour concrétiser son film Envolée, un projet de court-métrage de fiction se déroulant dans le Bas-Saint-Laurent. Grâce au Moulin de Daniel St-Pierre, toute l’équipe a pu être hébergée pour un tournage de 4 jours rempli d’émotions et de gros fun!
J’ai eu l’idée de tourner un court-métrage à Rimouski il y a environ deux ans alors que je visitais la région. J’avais tellement été charmé par les lieux que je m’étais juré d’y tourner un film un de ces jours.Quelques mois plus tard, alors qu’un scénario de court-métrage était bien en marche, j’ai été surpris par la nouvelle d’un prix au Festival Vues du Québec qui me donnait droit à une résidence de deux semaines avec Paraloeil. À partir de là, l’idée de tourner dans le Bas-Saint-Laurent se concrétisait : il m’était clair que ce projet allait se faire dans le cadre de cette résidence et que le film ne pourrait que s’enrichir de cette rencontre avec les gens de Paraloeil.Un an plus tard, j’arrivais avec 9 personnes de Montréal et de Québec pour tourner une histoire de fantômes au milieu des paysages du Bas-Saint-Laurent. Avant d’amener tout le monde à Rimouski, je leur avais promis trois choses : un méchant beau trip de gang, un tournage bien spécial et un sacré bon film.Dès notre arrivée, je sentais que tout s’alignait déjà bien. Daniel St-Pierre nous a reçu avec un grand coeur, comme s’il faisait déjà partie de la gang. Comme son Moulin, il était vibrant et inspirant et je suis certain que c’est ce qui nous a donné une si bonne énergie tout juste avant de commencer le tournage.Les journées étaient remplies mais jamais stressantes. Tout le monde travaillait fort mais sans jamais oublier de profiter du paysage qui nous entourait. Et il y avait toujours quelqu’un.e pour faire rire toute l’équipe aux moments opportuns. Après le tournage, on revenait pour se baigner dans le charme glacial du Fleuve ou dans le généreux courant de la rivière qui traverse la ville du Bic. À chaque soirée au Moulin, il y avait une effervescence et une douceur qui dynamisaient tout le monde.Notre film s’appelle Envolée. C’est l’histoire de Sara, une jeune femme qui décide de faire fi des aliénations externes pour se faire confiance et voler par ses propres ailes. Le tournage du film s’est fait un peu à l’image du processus d’évolution de son héroïne. C’est un vrai projet de cœur qui s’est battu contre ses moyens plus limités et qui s’est finalement réalisé sans aucune éraflure – un projet qui a eu confiance en ses forces et qui s’est résorbé par un grand sentiment de liberté et de gratitude.Après le tournage, j’ai dû dire au revoir à l’équipe, à Daniel et au Moulin pour aller commencer la post prod chez Paraloeil. Pendant cette deuxième semaine de résidence, j’ai pu me reposer (un peu) et j’ai pu mettre en place les bases du montage de ce court-métrage dont je suis déjà très fier. Après l’effervescence du tournage et de la vie au Moulin, je côtoyais le calme et l’incroyable douceur de Marie-Hélène et Jean de Sageterre et la bienveillance de la gang de Paraloeil. Cette semaine de montage, de shows extérieurs et de randonnées m’a permis de respirer et de voir à quoi peut ressembler la vie paisible du Bas-Saint-Laurent.Ça fait même pas une semaine que je suis revenu et j’ai déjà hâte d’y retourner. En espérant revoir Rimouski avec une belle copie finale d’Envolée.Encore une fois, un grand merci à Paraloeil qui a rendu tout ça possible!
Un grand merci à toi Renaud, nous avons été privilégié·es d’avoir pu t’accueillir et on a hâte que tu viennes présenter ton film chez nous !
© Photos : Cédric Sénécal et Marie-Andrée Laferrière