
JOHN CARPENTER (1978) – FICTION – 89 MIN – VOSTF – ÉTATS-UNIS
Projection au Musée de Rimouski
Alors qu’il était enfant, Michael a tué sa soeur un soir du 31 octobre. Quinze ans plus tard, il s’évade d’un institut psychiatrique et retourne dans sa ville natale où on prépare la célébration de « l’Halloween ». Un psychiatre Loomis, conscient du danger qu’il représente, le poursuit et avertit le shérif local. Pendant que les enfants se promènent de porte en porte, Michael de son côté trucide quelques adolescents. Loomis le rejoint alors qu’il menace une jeune fille commise à la garde de deux enfants.
Avec cet exercice de style, le jeune réalisateur John Carpenter fait montre d’une connaissance expérimentale impressionnante des recettes du cinéma d’horreur en même temps que d’une intelligence certaine dans leur utilisation. Dès le départ, il se signale par une application ingénieuse du principe de la caméra subjective et poursuit par une habile mise en valeur des éléments de suspense avant d’en arriver à un sommet de tension. Il y a là quelques facilités, mais le récit se suit bien et la fille de Janet Leigh, Jamie Lee Curtis, fait bonne impression dans ses débuts à l’écran.
(Robert-Claude Béréubé, Médiafilm)


